Arbey n'a rien pu faire.
Kelly Arbey, of France scores her sides second try during the Women’s Rugby World Cup 2025 match between France Women and England Women at Ashton Gate, Bristol, England on 20 September 2025. (Photo by Icon Sport) – Photo by Icon Sport
Arbey n'a rien pu faire.
Kelly Arbey, of France scores her sides second try during the Women’s Rugby World Cup 2025 match between France Women and England Women at Ashton Gate, Bristol, England on 20 September 2025. (Photo by Icon Sport) – Photo by Icon Sport

Les Bleues n’ont rien pu faire face au rouleau compresseur anglais ce samedi en demi-finale de la Coupe du monde (17-35). Une frustration au vu de l’envie démontrée. 

C’était annoncé, c’est arrivé. Comme un refrain de « Freed From Desire » qui revient en boucle, nos Bleues ont une été battues par l’Angleterre ce samedi (17-35). Les Red Roses, bien plus réalistes, plus précises et puissantes, ont logiquement gagné. Comme d’habitude. Elles n’ont pourtant pas été très sereines face à des tricolores vaillantes et courageuses. A ce niveau, ces deux qualités ne suffisent pas. Les Britanniques, professionnelles on le rappelle, rejoignent le Canada. Sans forcément briller. La déroute annoncée n’est pas arrivée. Du moins, le score peut paraître lourd. Les Françaises n’auront pas à rougir.  

Allez, avant de débuter, qui n’a pas versé une petite larme en voyant les Françaises (et Fabien Galthié) en larmes lors des hymnes ? En deux minutes, les Bleues ont tenu le ballon. A quelques doigts et centimètres de marquer. Un espoir ? Désespoir. 5 minutes de jeu et l’Eurostar Kildunne, s’amuse en bout de ligne et pointe dans l’en-but de Bristol. Bon. Petit à petit, les joueuses du duo Mignot-Ortiz tiennent le ballon mais tombent sur Muir… et un mur. Les mains anglaises grattent un nombre incalculable de ballons. La densité physique se fait tenir. Bernadou met de l’avancée, Brosseau aussi, les avants sont là. Pas suffisant. 

Kildunne a tout fait

21e, la mêlée anglaise prend le dessus et hérite d’une pénalité. Derrière, un chambrage. Jusque-là rien d’étonnant face aux Rosbif. Mais marrant que ce soit la dénommée Cokayne qui s’y colle… La talonneuse pouvait rigoler, quelques minutes plus tard, les Tricolores enchaînaient parfaitement les séquences, grâce à Arbey et les avants. A la conclusion, Kondé ! Kondé qui punit Cokayne et les Anglaises, pas mal non ? 

A la 34e, Marine Ménager oubliait une première fois Champon à l’intérieur et manquait ensuite sa passe pour sa coéquipière. Frustrant. En sachant que la demie de mêlée des Red Roses, Hunt, distribuait les passes hasardeuses. Le temps d’un instant, on crut voir les Anglaises à l’attaque… C’étaient pourtant les Bleues. Une passe légèrement en-avant de Vernier était sanctionnée alors que Ménager avait aplati. Nouvelle frustration face à des Anglaises dépassées, qui ne s’attendaient pas à prendre une marée bleue. 

A la pause, seulement deux points d’écart. Bourdon-Sansus, Vernier et la clique rentrent aux vestiaires au galop. Surmotivées. Mais les 40 prochaines minutes ont montré que l’écart entre les deux nations est encore trop grand. Ward, Kildunne – la meilleure joueuse sur le terrain ce samedi – et Jones ont aggravé la marque. Les essais d’Arbey (51e) et Konde (72e) n’ont rien changé.

Le banc n’aura rien apporté. Les ballons portés ont fait du grabuge au coeur d’une défense qui s’est peu à peu délitée. La fin de match était à sens unique. Portée par le public venu en nombre à Bristol, l’Angleterre rejoint le Canada en finale de SA Coupe du monde. Logique implacable. L’équipe de France y reviendra, c’est sûr. La Fédération doit continuer à faire évoluer le rugby féminin. Sinon, l’écart restera toujours aussi important. Et les défaites continueront de faire mal. 

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