Assassinat de F. Aramburu : le procès de deux militants d’ultradroite fixé à septembre 2026

Le procès pour l'assassinat de l'ancien international argentin de rugby Federico Martín Aramburú, tué par balles à Paris en mars 2022, se tiendra en septembre 2026, selon des sources proches du dossier. Deux militants de l'ultradroite, Loïk Le Priol et Romain Bouvier, sont mis en examen pour assassinat et seront jugés pour la mort de l'ancien joueur de Biarritz et de l'équipe d'Argentine.
Le joueur argentin a été tué en pleine rue parisienne en 2022 par deux militants d'extrême droite. Photo : Pierre Costabadie/Icon Sport.
Le joueur argentin a été tué en pleine rue parisienne en 2022 par deux militants d'extrême droite. Photo : Pierre Costabadie/Icon Sport.

Assassinat de F. Aramburu : le procès de deux militants d’ultradroite fixé à septembre 2026

Le procès pour l'assassinat de l'ancien international argentin de rugby Federico Martín Aramburú, tué par balles à Paris en mars 2022, se tiendra en septembre 2026, selon des sources proches du dossier. Deux militants de l'ultradroite, Loïk Le Priol et Romain Bouvier, sont mis en examen pour assassinat et seront jugés pour la mort de l'ancien joueur de Biarritz et de l'équipe d'Argentine.

Le procès pour l’assassinat de l’ancien international argentin de rugby Federico Martín Aramburú, tué par balles à Paris en mars 2022, se tiendra en septembre 2026, selon des sources proches du dossier. Deux militants de l’ultradroite, Loïk Le Priol et Romain Bouvier, sont mis en examen pour assassinat et seront jugés pour la mort de l’ancien joueur de Biarritz et de l’équipe d’Argentine.

Les faits remontent à la nuit du 19 mars 2022. Après une altercation verbale suivie d’une brève bagarre dans un bar du boulevard Saint-Germain, Federico Aramburú, 42 ans, avait été mortellement blessé par balles alors qu’il regagnait son hôtel avec un ami.

L’enquête a rapidement conduit à l’interpellation de Loïk Le Priol, un ancien militaire et figure de l’extrême droite, arrêté en Hongrie quelques jours après les faits, et de Romain Bouvier, interpellé en Sarthe, tous deux soupçonnés d’être les tireurs. Une troisième personne, Lyson Rochemir, la compagne de Le Priol, soupçonnée d’avoir conduit la jeep utilisée par les agresseurs, a été un temps mise en examen avant d’être libérée sous contrôle judiciaire.

Le procès, très attendu par la famille de la victime et le monde du rugby, se tiendra devant la cour d’assises de Paris. Le parquet avait requis un procès pour assassinat en août 2024.

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