On connaît tous le Boxing Day depuis des années : ce fameux week-end des fêtes où l’on se retrouve affalé sur le canapé, en train d’essayer de digérer le foie gras, les huîtres et la bûche des trois repas de Noël en famille — parents, grands-parents, cousins, amis… et parfois le voisin qui passait juste dire bonjour. Côté téléspectateur, on se régale à regarder tous les matchs diffusés sur Canal+. Côté joueurs, on tente de se déplacer avec aisance malgré les quelques kilos pris trois jours plus tôt… l’échauffement devient alors un véritable sport à part entière.
Ce week-end de fête est aussi porté, chaque année, par un engagement social fort. En 2025, la mobilisation était en faveur de l’APF France handicap. Selon la LNR, cette action repose sur trois leviers : une campagne de communication nationale, la vente aux enchères des maillots et ballons de match, et un appel aux dons massif.
Le Boxing Day marque notamment la mi-saison : cette année, le Stade Toulousain, encore et toujours, et la Section Paloise mènent la danse. Cependant, de la 4ᵉ à la 11ᵉ place, le classement reste très serré : seulement trois points séparent le Stade Français (4ᵉ) de l’ASM (11ᵉ). Autant dire que tout peut encore basculer.
Cette période, cruciale pour le classement, permet à certaines équipes de combler leur retard et à d’autres de prendre une longueur d’avance pour la seconde partie de saison. Tout dépendra aussi de la capacité des joueurs à maîtriser les excès liés aux fêtes et à résister aux tentations du frigo familial.
Pour les joueurs, il n’est jamais simple d’enchaîner des semaines avec peu d’entraînements en raison des impératifs familiaux, tout en devant jouer 80 minutes à haute intensité le week-end. Comme certains parlent de la magie de Noël, on parle ici de la magie du Boxing Day — encore plus quand c’est pour la bonne cause.