Bayonne frappé par une hécatombe de blessures à Pau

Le ciel leur tombe sur la tête. Battus lourdement à Pau (47-24) samedi lors de la 5ᵉ journée du Top 14, les Basques ont surtout vu leur infirmerie se remplir à une vitesse vertigineuse : six joueurs sont sortis blessés au cours de la rencontre, laissant un groupe décimé et un staff sous le choc.
Maxime Machenaud a été contraint de quitter ses partenaires quelques minutes seulement après son entrée sur le terrain. Une fin de carrière précoce pour l'ancien demi-de-mêlée du XV de France, à bientôt 36 ans ? Photo : Loic Cousin/Icon Sport.
Maxime Machenaud a été contraint de quitter ses partenaires quelques minutes seulement après son entrée sur le terrain. Une fin de carrière précoce pour l'ancien demi-de-mêlée du XV de France, à bientôt 36 ans ? Photo : Loic Cousin/Icon Sport.

Bayonne frappé par une hécatombe de blessures à Pau

Le ciel leur tombe sur la tête. Battus lourdement à Pau (47-24) samedi lors de la 5ᵉ journée du Top 14, les Basques ont surtout vu leur infirmerie se remplir à une vitesse vertigineuse : six joueurs sont sortis blessés au cours de la rencontre, laissant un groupe décimé et un staff sous le choc.

Le ciel leur est tombé sur la tête. Battus lourdement à Pau (47-24) samedi lors de la 5ᵉ journée du Top 14, les Basques ont surtout vu leur infirmerie se remplir à une vitesse vertigineuse : six joueurs sont sortis blessés au cours de la rencontre, laissant un groupe décimé et un staff sous le choc.

Le cauchemar a commencé dès les premières minutes avec la sortie du centre Guillaume Martocq, touché à l’épaule, rapidement imité par l’arrière Tom Lévêque. Le capitaine Arthur Iturria a ensuite quitté ses partenaires avant la mi-temps, victime d’une douleur musculaire, tandis que le troisième ligne Baptiste Chouzenoux a subi un coup sévère à la tête. En deuxième période, le demi de mêlée Baptiste Tilloles a dû être remplacé par Maxime Machenaud… qui, ironie cruelle, a lui-même quitté la pelouse en larmes quelques minutes plus tard, victime d’une blessure sérieuse au genou, qui pourrait contraindre le joueur de 36 ans à mettre un terme à sa carrière plus tôt que prévu.

Comme si cela ne suffisait pas, le talonneur Vincent Giudicelli a été expulsé après l’heure de jeu, aggravant la désorganisation d’une équipe contrainte d’improviser sur le terrain. « Je n’avais jamais vécu ça, confiait le troisième ligne Baptiste Héguy au micro de Canal +. On a fini avec un pilier en troisième ligne et un talonneur au centre. » Son manager Grégory Patat, abattu, parlait d’ »une après-midi d’enfer » et de « rugby qui ne veut pas de nous en ce moment« , alors qu’un pilier a fini en 8, un talonneur en 6 et une paire de centres composée d’un arrière et d’un troisième ligne.

Mais bonne nouvelle : Patat va prolonger

Malgré une bonne première partie de saison, Bayonne voit ses options se réduire à vue d’œil, dans toutes les lignes. Le staff médical doit désormais établir la durée d’indisponibilité des nombreux blessés, mais plusieurs absences pourraient s’étendre sur plusieurs semaines, voire sur plusieurs mois.

La veille de la rencontre, c’est Baptiste Germain qui avait déjà dû déclarer forfait alors même que l’infirmerie bayonnaise était déjà remplie : Tevita Tatafu, Luke Tagi, Ignacio Calles, Swan Cormenier, Pierre Castillon, Alex Moon, Alexandre Fischer, Rodrigo Bruni et Herschel Jantjies. Le bon moment pour Clermont, futur adversaire de Bayonne à Jean-Dauger ?

Du côté des bonnes nouvelles – parce qu’il y en a – la prolongation de contrat de Gregory Patat. Selon Sud Ouest, devrait parapher un contrat jusqu’en 2028 avec l’Aviron Bayonnais. Une officialisation attendue depuis plus d’un mois et demi, après d’interminables échanges entre toutes les parties. Si l’entente semblait acquise début septembre, les allers-retours n’ont jamais cessé. Il était notamment questions d’indemnités, de précisions juridiques, ou encore de détails administratifs. Signe d’un équilibre un peu fragile, née notamment de la nomination de Laurent Travers comme directeur du rugby.

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