Les observateurs sont formels : « Qui va aller prendre une branlée en finale contre le Stade Toulousain ? »

Après une démonstration sidérante face à La Rochelle, le Stade Toulousain fait planer sur le Top 14 une menace presque indécente. Trop fort pour être vrai ? Trop brillant pour ne pas vaciller ?
Les Toulousains de Thomas Ramos n'ont rien laissé aux Rochelais. Photo : Nathan Barange/Icon Sport.
Les Toulousains de Thomas Ramos n'ont rien laissé aux Rochelais. Photo : Nathan Barange/Icon Sport.

Les observateurs sont formels : « Qui va aller prendre une branlée en finale contre le Stade Toulousain ? »

Après une démonstration sidérante face à La Rochelle, le Stade Toulousain fait planer sur le Top 14 une menace presque indécente. Trop fort pour être vrai ? Trop brillant pour ne pas vaciller ?

Il y a des soirs où le rugby cesse d’être un sport pour devenir un récit(al). Celui que Toulouse a écrit hier soir, en broyant La Rochelle sous une avalanche d’essais (60-14), appartient à cette catégorie. Un score fleuve, des défenseurs à la dérive pour des Rochelais totalement dépassés : le Stade Toulousain a donné l’impression d’évoluer dans une autre dimension temporelle, là où les autres courent encore après le jeu.

Une histoire de symptômes ?

« J’ai l’impression qu’on joue des sports différents. Bravo à Toulouse pour son timing, sa précision, son agressivité. C’est une top performance pour une top équipe. Peut-être la meilleure équipe de club dans le monde, confiait le manager du Stade Rochelais, Ronan O’Gara. On n’est même pas proches d’eux. C’est une équipe qui joue avec de la vitesse, de la précision, de la confiance et du plaisir. Quand je regarde les Toulousains à la télévision, j’ai l’impression qu’ils jouent toujours comme ça.« 

Les specialistes sont formels : cette performance n’est pas un accident mais un symptôme. Toulouse déroule, encore une fois cette saison, nourri par une culture offensive presque insolente, héritage assumé et modernisé. La balle vit, circule (malgré quelques déchets). Le collectif absorbe les absences, transcende les individualités, impose un tempo que nul ne semble pouvoir suivre longtemps. À ce stade, la question n’est plus vraiment de savoir si Toulouse sera en finale, mais qui osera s’y mesurer.

Sur le plateau de Canal, ce dimanche 28 décembre, Sébastien Chabal se montrait justement catagorique : « Aujourd’hui, je ne vois pas qui est invité. Dans cette équipe toulousaine, il y a trop de talent, trop de bonnes dynamiques, trop de tout. J’ai presque envie de demander : qui va aller prendre une branlée en finale contre le Stade Toulousain ?« 

Pourtant, sous la lumière crue des démonstrations, subsiste une ligne de faille. L’histoire récente du Top 14 l’enseigne : les saisons parfaites n’existent pas. La fatigue, les blessures, l’usure mentale rôdent toujours. Même les empires vacillent, parfois au pire moment. Toulouse le sait mieux que quiconque : gagner avant juin ne protège de rien.

Alors le Stade Toulousain avance, sûr de sa force mais condamné à la lucidité. Ogresse pour les uns, funambule pour les autres, la Ville rose marche sur un fil tendu entre domination et vertige. Et c’est peut-être là que réside la beauté de ce Top 14 : dans l’attente fébrile du jour où l’invincible devra, enfin, se réinventer.

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