Louis Droneau, passion arbitrage

À 23 ans, Louis Droneau (Rugby Club Baulois) incarne une nouvelle génération d’arbitres : bénévole, rigoureux, humble et déjà lauréat national du concours du jeune arbitre 2025. Parrainées par Nicolas Karabatic, ces Journées de l’arbitrage mettent en lumière une vocation née en Pays de la Loire et portée par l’ambition d’aller plus haut, sans brûler les étapes.

Louis Droneau, passion arbitrage

À 23 ans, Louis Droneau (Rugby Club Baulois) incarne une nouvelle génération d’arbitres : bénévole, rigoureux, humble et déjà lauréat national du concours du jeune arbitre 2025. Parrainées par Nicolas Karabatic, ces Journées de l’arbitrage mettent en lumière une vocation née en Pays de la Loire et portée par l’ambition d’aller plus haut, sans brûler les étapes.

En ces journées de l’arbitrage (jusqu’au 8 octobre) parrainées par Nicolas Karabatic, découverte d’une vocation estampillée Pays de Loire (Rugby Club Baulois) et jeunesse humble mais ambitieuse. Louis Droneau, 23 ans, lauréat national du concours du jeune arbitre 2025. 

Tout ce que vous direz pourra être retenu pour vous. Donc, prénom, nom, âge, qualité ? 

Louis Droneau, 23 ans, arbitre de rugby bénévole. Et puis à côté de ça, je travaille dans les ressources humaines au Château des Tourelles à Pornichet (44).

Première expérience rugby? A quel âge, 

La première dont je me rappelle, c’était le terrain. J’avais un peu moins de 6 ans. J’ai commencé à La Baule. Je suis arrivé au rugby grâce à mon cousin, qui avait déjà commencé le rugby, du coup, mon oncle m’a dit de venir. Moi, je m’oriente naturellement vers le foot, puisque mon père en avait fait. Mais j’y suis allé. Mini-poussins, le casque, protège-dents, les oreilles décollées, je suis tombé dedans. Du coup, ça m’a tout de suite plu. Le côté sport collectif, le côté cohésion, le don de soi.

C’était les moins de 11 ans à l’époque? Au SNR de Saint-Nazaire pas encore devenu le Saint-Nazaire Ovalie. encore à ?

Oui, ce n’était pas encore le SNO, et puis, je suis resté, j’ai fait toute ma catégorie cadet là-bas. Et puis après, en junior. On était en national à l’époque. Je jouais à la mêlée. Et puis après, en junior, je suis revenu à la Baule.Et puis, c’est là que j’ai rencontré notamment Elliot (portrait du pilier globe trotter à venir, NDLR). L’ensemble des gars avec qui, aujourd’hui, je suis toujours en contact. On a y fait nos années de juniors.On a eu la chance d’être champion régional avec La Baule en junior, dès la première année, en 2019, avant le Covid.

Justement, le Covid a été un tournant dans la vie de tout le monde… 

Je ne sais pas trop pour quelles raisons, l’envie je pense, d’apprendre les règles vraiment en profondeur, d’accompagner le jeu, d’avoir un autre rôle. Je me suis tourné vers l’arbitrage, un peu par curiosité, dans un premier temps.À 18 ans. 

Premiers faits d’armes? 

J’ai eu l’opportunité de faire deux fois la touche au Stade Nantais (‘Nationale 2, NDLR). C’est sérieux, parce que là, il y a du monde, il y a des enjeux, il y a des gros costauds, ça ne parle pas forcément français. C’était une superbe expérience. C’était un super niveau, on change de catégorie, à ce niveau-là. On est sur les pré-professionnels. Et puis, Fédérale 1. 

Racontez-nous ce concours et cette remise de prix du meilleur jeune arbitre français à la mi-temps de la dernière finale Toulouse – UBB au Stade France…

On a des examens théoriques à passer sur la connaissance de la règle, la connaissance du jeu, etc. Comme le permis de conduire ou comme le bac.On a une partie écrite, avec toute la connaissance de la règle, du bouquin, les définitions. 167 pages, 20 règles. Les 12 meilleurs sont sélectionnés. Pour le week-end de la finale du Top 14, invités par la Fédération et la Poste ‘sponsor des journées de l’arbitrage, NDLR), qui est le partenaire de l’arbitrage dans de nombreux sports collectifs. Je suis allé à Marcoussis, le Centre Nationale du Rugby, j’y ai passé des oraux, des examens. des études de cas en vidéo. On devait expliquer nos process, ils testent le sang-froid aussi. 

Première au Stade de France? 

Quand on est en bas, on se sent vraiment tout petit. C’est gigantesque. C’est gigantesque. On a eu la chance de voir le match au niveau du terrain. On était entre le banc de l’UBB et ceux qui n’étaient pas sur la feuille de match, c’était impressionnant. 

Vous êtes bénévole? 

Il n’y a pas de prime de match, on a une indemnité de 70 euros et les frais de déplacements. Le plus dur pour moi, c’est la fatigue mentale. On est des bénévoles, donc on a toute une vie à côté. On a un travail, des études en fonction de chacun. On sort le week-end… Donc, c’est un vrai investissement. Et puis, le week-end, même si on sort sur un match, ça ne dure que 80 minutes mais ça nous prend le week-end entier.

Il y a une ambition derrière ça? 

Le concours, ce n’était pas un objectif en soi. Mais le gagner, forcément, ça donne un peu plus d’assurance et de reconnaissance aussi, plus de légitimité, de crédibilité. Et puis aussi, plus d’envie.

Un Louis avec le sifflet en Top 14 à 30 ans, c’est possible ? 

C’est un rêve, oui, je pense qu’il faut toujours avoir ce rêve, ou en tout cas, l’ambition, ce n’est peut-être pas le bon mot, mais au moins ce rêve d’aller au plus haut. Et après, l’ambition est faite au fur et à mesure. Il ne faut pas se brûler les ailes non plus.

Est-ce que vous avez déjà fait des troisièmes mi-temps avec les joueurs des deux équipes ou pas ? 

Oui, moi, je mets un point d’honneur à le faire parce que, voilà, quand je sors d’une rencontre, je vais voir déjà les entraîneurs de chaque côté, leur demander s’il y a des choses, des points pour eux, des éclaircissements qu’ils voudraient avoir. C’est un sport collectif, de don de soi, d’entraide. Le ballon, quand on est jeune, on nous dit “c’est comme si c’était le sac à main de ta mère!” 

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