Ancien joueur (école de rugby à 12 ans à Clamart (Hauts-de-Seine), Paul doit arrêter de jouer en sénior, les genoux… Mais le virus du rugby bien présent le pousse à suivre ses anciens coéquipiers dans les clubs du département francilien avec une mention particulière pour le Racing, son show-business et le Royal Villiers en repaire.
Les racines bretonnes, c’est la maman de Paul: il y aura des passages au Stade Rennais (où Julie “Juju” va connaître deux finales de championnat de France chez les jeunes), au Rheu puis au Rennes Etudiants Club. Passage des diplômes d’éducateurs, d’arbitre, et doigt dans l’engrenage du bénévolat à l’occasion de la Coupe du monde 2007 et le site de Nantes. Puis ce seront les matchs des Bleus de novembre au Stade de Frabce et ailleurs, spécialisé dans l’accueil de la presse en relation avec Christophe Kukafka et Alixia Gaidoz pour la FFR.
De belles rencontres aussi au Stade Rennais, notamment l’ouvreuse alors des Bleues, Sandrine Agricole. Joueur, arbitre, éducateur, manager, bénévole puis élu à la Ligue de Bretagne depuis six ans, aujourd’hui vice-président chargé du rayonnement du rugby dans la région.
Ajoutez Sylvie, la maman qui elle aussi a joué et qui aujourd’hui collabore au sein du RSE de la FFR aux côtés d’Alixia Gaidoz, Arnaud désormais ancien joueur aujourd’hui journaliste dans le rugby, Sébastien lui aussi ancien joueur… Sacrée famille!
Paul porte un regard presque amusé sur cette passion familiale et bretonne pour le rugby: “J’ai renoué avec le rugby véritablement en 2000 après, j’avais 42 ans 32 ans et j’ai refait mes classes effectivement à l’école de rugby. J’ai passé mes diplômes d’éducateur, premier degré, deuxième degré, jusqu’au brevet fédéral perfectionnement et compétition. Tout cela au Stade Rennais Rugby, au Rheu et au Rennes Etudiant Club.”
Quand aborde le sujet de la “reprise” du REC, sa modestie est mise à mal, alors autant signaler que Paul Rey a fait partie d’une équipe qui a repris le club alors mal en point: l’équipe 1 venait de descendre en Fédérale 3, il y avait beaucoup de choses à reconstruire, à la fois financièrement et structurellement. “On a finalement fait appel à une personne qui était juste sponsor à l’époque, se souvient Paul, Jean-Marc Trian, et qui est devenu président du club, parce qu’on avait besoin effectivement d’un investisseur, d’un vrai chef d’entreprise à la tête du club.”
Et le REC est remonté, Féd 3, Féd 2, Féd 1. National, redescente en Nationale 2, puis le titre en mai dernier et le retour en Nationale. “Moi, à côté, sur le REC, j’ai surtout construit le pôle jeune et travaillé sur l’académie, le centre de formation.”
Trois fois rien on vous dit, mais quelle famille!