Romain Ntamack n’y est pas allé par quatre chemins pour évoquer l’étrange semaine du Stade Toulousain. En conférence de presse avant le derby face à Castres, le demi d’ouverture international a pris le temps, en conférence de presse, de revenir sur la claque reçue à Montpellier (44-14) et ces derniers jours d’entraînement. Sans se cacher. « Il y a eu beaucoup de déception, beaucoup d’incompréhension, de la vexation aussi. Mais encore une fois, on ne peut en vouloir qu’à nous-mêmes. C’est nous qui étions sur le terrain et il faut que ça nous serve. Donc, c’est passé, on ne peut pas refaire le match« , a-t-il affirmé, dans des propos rapportés par nos confrères de La Dépêche, présent ce vendredi en conférence de presse.
Pas présent contre le MHR, Romain Ntamack s’est dit « impuissant de ne pas être sur le terrain« . Il nuance toutefois : « Ça fait partie du parcours d’une saison, il n’y a pas toujours que des hauts, il y a parfois des bas, comme on l’a vécu le week-end dernier. Je pense que le groupe s’est resserré autour de ce non-match la semaine dernière et encore une fois, on espère qu’il y aura des réactions sur le week-end« .
Retours importants
Le groupe s’est resserré, oui, mais a vécu une semaine très studieuse. Honnête, le demi d’ouverture la qualifie de « sous tension » et parle même de « quelques accrochages » durant celle-ci. « C’est vrai qu’il y a eu un peu d’agacement des joueurs sur le terrain, quelques accrochages aussi aux entraînements. Ça ne fait pas de mal, ça nous fait monter un peu aussi le palpitant. Donc, c’est vrai que ça nous fait du bien aussi. Ça nous remet à notre place, ça nous remet la tête à l’endroit« . Durant la rencontre face à Montpellier, Ugo Mola n’avait lui non plus mâché ses mots au micro de Canal +, évoquant une « équipe qui n’est pas descendue du bus ».
Pour cette rencontre à fort enjeu, le staff rouge et noir pourra compter sur des retours très importants. A commencer par les quarts centre Pita Ahki, Kalvin Gourgues ou Paul Costes ainsi que celui du revenant Ange Capuozzo. Vous l’aurez compris, les Toulousains n’ont plus le droit à l’erreur.